Afin de déterminer les effets de mesures de restauration d’atoll sur la santé des populations de crabes terrestres, les biologistes ont souvent recours à des comptages de crabes effectués le long de transects, avant et après restauration.
L’activité des crabes est cependant très variable, et semble répondre à de nombreux facteurs, y compris la météo ou le cycle lunaire.
Afin d’optimiser les protocoles de suivi des crabes terrestres, et d’améliorer nos connaissances sur leur biologie, Charlotte (du M2 EIO de l’UPF) et Mathilde Hernot (de l’Agrocampus de Rennes) utilisent différentes méthodes sur le terrain à Tetiaroa, durant leur stage encadré par Simon Ducatez (UMR EIO) et Jayna DeVore (Tetiaroa Society FP).
Elles effectuent d’une part un suivi par piège-photo de l’activité des crabes, et caractérisent le nombre et la taille des terriers en face des pièges-photos.
Des approches de capture-marquage-recapture seront également utilisées au cours de leur stage, afin d’estimer précisément le nombre de crabes présents. Ces stages sont effectués sous la direction de Simon Ducatez (UMR EIO) et Jayna DeVore (Tetiaroa Society FP), et cofinancé par la Tetiaroa Society, la fondation Fyssen et l’ANR.