Objectifs généraux et missions de l’UMR SECOPOL
L’UMR 241 a été créée en 2012 à l’initiative de l’Université de la Polynésie française (UPF), de l’Ifremer, de l’IRD et de l’Institut Louis Malardé (ILM). Sa mise en place répondait à un besoin de meilleure structuration et de fédération des forces de recherche en Biologe et Environnement en Polynésie française (PF). Cette démarche s’est traduite par une mutualisation des moyens humains, techniques et financiers entre les quatre partenaires, afin de répondre de manière coordonnée aux attentes du Pays et aux défis scientifiques majeurs auxquels sont confrontés ce territoire.
Notre UMR a pour objectif d’accompagner la Polynésie française dans une stratégie de développement économique durable et respectueuse de l’environnement. Notre activité scientifique sera centrée sur la santé des écosystèmes au regard de leur vulnérabilité et des services qu’ils rendent.
La Polynésie française est très dépendante de ses écosystèmes pour son économie et son développement (tourisme, pêche, perliculture, aquaculture, agriculture). Pourtant, ces écosystèmes marins et terrestres sont particulièrement vulnérables face aux changements globaux. Limiter les impacts ou favoriser la résilience des écosystèmes polynésiens face à ces changements nécessitera une approche globale et intégrée de la santé des écosystèmes, des ressources et des populations. Il ne suffit pas de comprendre comment les forçages vont impacter quelques espèces exploitées ou encore favoriser quelques espèces vectrices de maladies pour évaluer la vulnérabilité et prédire le devenir des socio-écosystèmes, il faut aussi comprendre comment ces facteurs impactent les écosystèmes de manière globale en étudiant des espèces clés de voute de ces écosystèmes ou des intégrateurs de leur santé (ADNe). Cette approche globale et intégrée permettra de disposer de marqueurs de suivis qui, appliqués aux conditions polynésiennes contrastées (gradients latitudinaux, écologiques, anthropiques ou temporels), permettront de produire des indicateurs de vulnérabilité des socio-écosystèmes