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Offre de Post-Doc
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Parution : Octobre 2022
Proposition de stage M2R
Titre du stage
Purification de nouveaux analogues de ciguatoxines à partir de cultures in vitro hautement toxiques de
Gambierdiscus polynesiensis
Mots clés
Ciguatéra – Ciguatoxines – Gambierdiscus polynesiensis – Chromatographie liquide à haute performance –
Spectrométrie de masse – Test de cytotoxicité cellulaire
Laboratoire d’accueil
Institut Louis Malardé (ILM) – UMR 241 EIO, Laboratoire de Recherche sur les Biotoxines Marines (LBM),
sites de Papeete et Paea, Tahiti, Polynésie française
Co-direction du stage
Taiana DARIUS, Directrice de Recherche ILM, (+689) 40 41 64 84, tdarius@ilm.pf
Mélanie ROUÉ, Chargée de Recherche IRD, (+689) 40 50 00 74, melanie.roue@ird.fr
Contexte général
La ciguatéra est une forme d’intoxication alimentaire provoquée par la consommation de poissons lagonaires ou invertébrés marins en parfait état de fraîcheur et habituellement comestibles, rendus toxiques par la présence de ciguatoxines (CTXs), neurotoxines puissantes produites par des micro-algues (dinoflagellés) du genre Gambierdiscus. L’accumulation progressive des CTXs le long de la chaîne trophique lagonaire jusqu’à l’Homme entraînent de graves problèmes sanitaires et socio-économiques au sein des populations affectées dans les régions endémiques de la ciguatéra (i.e. zones de développement corallien circonscrites aux aires intertropicales : océan Indien, bassin Caribéen et océan Pacifique, avec une prédominance pour les régions insulaires). Dans le Pacifique Sud, les pays et territoires insulaires sont particulièrement sensible aux conséquences des efflorescences toxiques car fortement dépendants des produits de la mer qui représentent une ressource de subsistance avec une grande importance nutritionnelle, économique et culturelle pour les populations locales. La ciguatéra y est considérée depuis toujours comme la forme d’intoxication la plus répandue et ce depuis plusieurs décennies. Parmi les états insulaires du Pacifique Sud, la Polynésie française est depuis plus de 60 ans classée dans le trio de tête des îles les plus touchées par la ciguatéra.
A ce jour, plus d’une quarantaine de congénères de CTXs ont été identifiés à partir de dinoflagellés ou de poissons provenant des trois zones d’endémie de la ciguatéra. Plus particulièrement, 11 congénères algaux de CTXs ont été identifiés dans l’Océan Pacifique, notamment à partir de l’espèce hautement toxique G. polynesiensis. La plate-forme technologique dont est équipé le centre Ciguaprod de l’ILM Paea permet aujourd’hui de cultiver en masse plusieurs souches de cette espèce « super-productrice de CTXs ».
L’acquisition récente d’un système de chromatographie liquide haute performance couplé à un spectromètre de masse (HPLC-MS) a permis de mettre en évidence la production potentielle de plusieurs analogues inconnus de CTXs par ces souches de G. polynesiensis. Le stage proposé contribuera à la purification de ces composés minoritaires en vue de la caractérisation de leurs structures. Ces résultats permettront d’actualiser les connaissances sur le profil toxinique de G. polynesiensis. De plus, sur le plus long terme et sur un plan plus appliqué, ces nouveaux analogues pourront être purifiés en masse afin d’enrichir la banque de standards commercialisés par l’ILM, ceux–ci faisant actuellement défaut et étant
essentiels pour l’instauration de programmes de contrôle du risque ciguatérique plus efficaces (mise en place de méthodes de référence et d’une réglementation officielle).
Description du projet de stage
Le stage aura pour objectif la purification de composés minoritaires, pouvant potentiellement représenter de nouveaux analogues de CTXs, à partir de cultures in vitro de G. polynesiensis.
Les activités confiées au stagiaire seront les suivantes :
(1) Extractions, partages liquide–liquide, chromatographies liquides basse pression pour l’obtention des
fractions enrichies en molécule de type CTXs;
(2) Purification des composés d’intérêt (i.e. composés présentant des ions caractéristiques des CTXs)
par HPLC–MS;
(3) Tests de cytotoxicité sur neuroblastomes de souris (CBA–N2a) pour confirmer et quantifier l’activité
de type CTX dans les fractions pures.
Modalités Intérêts et compétences requises
– Connaissances en chimie des substances naturelles
– Intérêt pour l’écotoxicologie et le milieu marin
– Capacité rapide d’apprentissage et d’adaptation
– Travail en équipe mais également autonomie
Conditions du stage
– Durée du stage: 5 à 6 mois
– Indemnités de stage: environ 650€/mois
Modalités de candidature
Candidature à soumettre au plus tard le 15/11/2022.
Lettre de motivation et CV détaillé à adresser par mail à Taiana Darius (tdarius@ilm.pf) et Mélanie Roué (melanie.roue@ird.fr)