AXE TRANSVERSAL « comet » :
vulnérabilité du continuum terre-mer

Bien que souvent étudiés de manière indépendante, les écosystèmes terrestres, lagonaires et océaniques de la Polynésie française sont largement interconnectés.
Par exemple, les activités humaines en milieu terrestre (e.g., urbanisation, agriculture, introduction d’espèces exotiques envahissantes) peuvent affecter non seulement les écosystèmes terrestres mais également ceux du lagon adjacent.
Cet axe, transversal aux deux équipes, aura pour objectif d’étudier et comprendre comment ces écosystèmes interagissent et s’influencent en Polynésie française.
En parallèle, COMET vise à mieux appréhender les effets des forçages environnementaux sur ces échanges entre écosystèmes terrestres et marins.
Cet axe met à profit les compétences multiples présentes dans les deux équipes de l’UMR pour mettre en place des projets pluridisciplinaires, à l’interface terre-mer.
Une première action regroupant 10 chercheurs de l’UMR vise à comparer des indices de biodiversité en milieux terrestre et lagonaire sur quatre sites pilotes sélectionnés autour de l’île de Tahiti.
Ces sites sont caractérisés par des niveaux d’activité anthropiques très variés. Des inventaires faunistiques et floristiques en milieu terrestre, d’eau douce et dans le lagon sont conduits autour de chacun de ces sites.
Les indicateurs de diversité seront ensuite comparés aux indicateurs obtenus par ADN environnemental, et reliés à des mesures de qualité de l’eau des rivières adjacentes, et aux activités humaines développées sur les bassins versants correspondants.
Une seconde approche regroupant sept chercheurs et étudiants de l’UMR vise à explorer les associations entre indices de diversité terrestre et marine à l’échelle des îles et archipels du Pacifique Sud.
Cette approche aidera notamment à répondre à des questions du type :
Pour cette approche à une échelle macro, nous nous basons sur des données existantes (inventaires et bases de données en ligne, données collectées par les chercheurs de l’UMR).